Services Commentaires fermés sur La banque en ligne : la révolution du système bancaire
Qui n’a pas à se plaindre de sa banque ? Prêt refusé, prélèvements permanents pour le moindre service parfois illusoire, tracassin au premier découvert, ou, plus globalement, crise de confiance induite par les pertes de quelques milliards d’une banque comme la Générale…
Une banque, directe ou pas, vit de l’épargne de ses clients et des prêts qu’elle leur accorde. Autant dire qu’un compte vaguement créditeur détenu par un client remuant fait partie de ces parasites non rentables que les sièges demandent aux agences de glisser sous le tapis à la première occasion. D’où l’atout des nouvelles banques sans guichets : l’économie (considérable) de guichets induit des tarifs très compétitifs. C’est du reste l’argument massue des nouvelles banques allégées : une Visa « Gold » gratuite selon des conditions variables d’une enseigne à l’autre.
Un signe du type de clientèle que convoite ce type de banquier : des catégories socioprofessionnelles dites « plus » que leurs métiers conduisent justement à gérer leurs comptes en dehors des heures d’ouverture. Pas d’attente, pas de refus de l’employé de base qui doit en référer à son « N+1 » sitôt qu’un client sort du cadre des petits retraits : tous les services d’une banque directe sont au contraire accessibles en ligne, à n’importe quelle heure, sans intervention humaine.
Mais au fond, pourquoi les banques classiques ne répliquent-elles pas à leurs nouvelles concurrentes numérisées à 100 % en fourbissant des sites tout aussi automatiques ? La réponse, c’est qu’elles n’ont aucun intérêt à ne plus voir venir à elles leurs clients. Il leur faut au contraire les inciter à se déplacer, une occasion pour le conseiller d’examiner leur situation, de les orienter vers des produits d’épargne… D’où ces « interdits » de virements en ligne au-delà d’un plafond. Officiellement, de telles limites sont de nature sécuritaires. En réalité, obliger le titulaire du compte à venir en chair et en os à sa banque pour une grosse opération, offre au conseiller l’occasion de l’aiguiller vers un choix plus conforme à l’intérêt de l’enseigne.
Pour nous inciter à gérer nos comptes simplement en ligne, les banques en direct savent parfaitement que l’inertie du client captif ne se vaincra pas rapidement. D’où les services clés de captation des « directes » : offrir à leurs nouveaux clients la prise en charge totale de leurs transferts. Une fois le compte ouvert, il faut le rentabiliser. Or les banques directes appâtent en rémunérant un tant soit peu les comptes courants, en s’abstenant de tout prélèvement pour gestion, en offrant, sous conditions, les moyens de paiement (dont les chéquiers).
La banque en ligne reste une entreprise commerciale. Elle doit trouver l’équilibre entre le confort des clients et sa rentabilité. La banque en ligne se rémunère chez le commerçant payé par carte bancaire et bien sûr à travers les placements judicieux des avoirs de leurs clients.
Embarras du choix
Des placements boursiers qui attirent bien sûr à leur tour l’épargne de clients avertis. Mais au-delà d’une assurance vie (sans droit d’entrée), la banque en ligne ne multiplie pas les « produits » style assurance auto.
Alors, comment choisir entre les deux ou trois banques directes qui vous ouvrent tout grands leurs sites ? En les « essayant ». Ergonomie, petits services gratuits … Mais les différenciations sont subtiles. Etes-vous plutôt Renault, plutôt Peugeot ? Le choix d’un fournisseur garde sa part d’irrationnel.
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